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Surveillance des cyanobactéries au cours de l’été 2024

En été, avec les épisodes de sécheresse, le débit du Tech descend parfois très bas ce qui favorise le développement de bactéries, entre autres, les cyanobactéries. Présentes naturellement dans les cours d’eau, elles peuvent proliférer massivement notamment lors de température de l’eau importante ou une  concentration en éléments nutritifs. Elles peuvent produire des toxines susceptibles de provoquer des troubles de la santé chez l’homme et pour les chiens, ces troubles peuvent aller jusqu’à la mort.

«  Aucun suivi des cyanobactéries n’était fait dans les cours d’eau des Pyrénées-Orientales jusqu’à présent » indique Alexandre Puignau, Président du Syndicat du Tech. « Cette année nous avons pu réaliser 36 analyses dans le Tech qui ont révélé des risques sur certains sites à l’aval et nous avons pu alerter les mairies et les populations du danger ainsi que les usagers (pêcheurs, irrigants, gestionnaires d’eau potable). C’est une thématique que nous développerons ces prochaines années dans un contexte de changement climatique car la baisse de la quantité d’eau impacte aussi la qualité de l’eau. »

Les bons réflexes lors de pratiques en bord de rivière : observer la rivière

En effet, Les proliférations de cyanobactéries se traduisent par un changement brutal de l’aspect de la rivière, souvent accompagnées d’une mauvaise odeur et d’amas flottants en surface.

 

Le Tech n’est pas une zone de baignade surveillée et l’été constitue une période particulièrement favorable aux développements bactériens. Sa pratique se fait aux risques et périls des baigneurs qui devraient encas de doute, éviter le contact avec l’eau. Les enfants et les chiens, particulièrement vulnérables, devraient dans ce cas être tenus éloignés des berges pour éviter toute intoxication.

En cas de prolifération de cyanobactéries, les communes mettent en place un affichage en bord de cours d’eau et/ou sur leur site internet. Le site du Syndicat du Tech dispose aussi d’une page dédiée faisant régulièrement le point sur la situation.

« C’est une problématique grandissante au niveau national » ajoute Alexandre Puignau, « En l’absence de connaissances approfondies sur le sujet, prévention et prudence sont de mise »